São Paulo, 8 juillet 2015,

Les ressemblances entre la Grèce et le Brésil sont étonnantes. Ici aussi ( au Brésil), l'économie augmenta avec illusionnisme 

-sans augmentation de productivité

-avec des dépenses publiques exagérées

-avec un maquillage des statistiques

Les données brésiliennes sont meilleures en quelques points: la dette publique est bien moindre mais comme les intérêts sont bien plus élevés, la charge de la dette est pratiquement la même.

Ici comme là, il y un manque de légitimité pour exécuter une stratégie de croissance, ce qui empêche une avance en n'importe quelle direction. Là la population est divisée entre le "oui" ou Non", Ici, c'est plus grave il y a bien plus d'options et la conduite de l'économie change fréquemment.  

Un jour, ils veulent diminuer les bénéfices fiscaux déjà concédés mais le lendemain ils augmentent la correction du salaire minimum des pensionnés ou les rémunérations du pouvoir judiciaire.

Le pire est que l'approbation de la Présidente est bien basse et l'on recherche des aiguilles dans les bottes de foin ( ou des illégalités dans l'administration)...et on en trouve de bien grosses.